Menace sur la faune

Depuis l’ère de l’industrialisation, l’être humain menace le fragile équilibre des écosystèmes et nuit à la survie des espèces. Cette collection illustre les principales activités humaines qui, sans une intervention drastique, risquent d’entraîner de lourdes conséquences sur la nature.

fiches
illustration et texte
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L’utilisation intensive des énergies fossiles

L’augmentation des activités industrielles et l’utilisation intensive des énergies fossiles favorisent la libération d’agents polluants, comme les gaz à effet de serre, et causent un réchauffement climatique à l’échelle planétaire. Des milliers d’espèces migrent peu à peu vers des régions plus nordiques, comme le renard roux qui envahit le territoire de son petit cousin, le renard arctique.

F8K3R

La chasse à la viande sauvage

En Afrique, la viande de singe, de gazelle ou d’autres gibiers est souvent moins chère et plus accessible que la viande domestique. La chasse incontrôlée de ces animaux sauvages menace leur survie à long terme. Le phénomène est d’autant plus alarmant qu’une partie de cette viande sert à alimenter les marchés mondiaux.

A4D7A

Le commerce des vêtements et accessoires

Le commerce de vêtements pourrait bien porter un coup fatal à de nombreuses espèces animales. Dans les années 1960, le marché de la fourrure des grands félins, prisée pour la confection de manteaux haut de gamme, avoisinait les 30 millions de dollars américains. Aujourd’hui, il est réglementé par des conventions, mais continue d’être l’objet d’activités illégales.

S9M9D

L’acidification des océans

Plus de 25 millions de tonnes de gaz carbonique se mélangent quotidiennement à l’eau de mer, provoquant l’acidification des océans et la fragmentation des grands récifs. Tout ceci se répercute sur l’ensemble des espèces marines, par exemple les poissons-clowns, qui peinent désormais à se cacher dans les récifs coralliens désagrégés.

K3D6A

Le marché des animaux de compagnie exotiques

Le marché mondial des animaux de compagnie exotiques se chiffre en milliards de dollars et les élevages ne suffisent pas à répondre à la demande. Des centaines de milliers de perroquets et de passereaux sauvages sont capturés chaque année pour être vendus en Asie, en Europe et en Amérique. Durant le voyage, beaucoup meurent de soif ou d’asphyxie.

B4U8Q

Les coupes forestières massives

Certains grands mammifères, comme le caribou, le tigre et l’éléphant, vivent dans des territoires naturels de plus en plus restreints. Des coupes forestières massives morcellent et transforment leurs habitats. Les milieux naturels se voient ainsi amputés de millions d’hectares au profit de l’urbanisation et du développement économique.

V4U9H

Le rejet de matières polluantes dans l’eau

Les cours d’eau, habitats d’une impressionnante diversité animale, sont contaminés par une quantité de déchets déversés par l’humain. Briquets, brosses à dents et autres objets ont été retrouvés dans l’estomac d’animaux marins, dont les tortues luths. Confondant les sacs de plastique avec les méduses, les tortues avalent ces matières polluantes et bloquent ainsi leur système digestif.

S5V9W

L’introduction d’espèces envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces dont l’introduction ou la propagation menace l’environnement. N’ayant pas de prédateurs naturels, elles se répandent et nuisent à l’équilibre écologique des régions où elles s’établissent. Nous côtoyons plusieurs espèces exotiques au Canada; l’étourneau sansonnet et le longicorne asiatique sont parmi les plus connues.

F4X8N

L’expansion des villes

L’expansion des villes façonne le paysage et influence le destin de milliers d’espèces vivantes. Certains grands mammifères, comme l’ours, l’orignal ou le tigre, voient leur domaine vital fragilisé par la construction de routes et d’habitations. D’autres parviennent néanmoins à s’adapter, comme la moufette rayée et le raton laveur, qui profitent de la présence humaine et de leurs déchets de table.

V3M5A

L’utilisation d’herbicides et d’insecticides

L’utilisation d’herbicides et d’insecticides entraîne des dommages collatéraux importants sur la faune. Le pesticide DDT, interdit du Canada depuis 1971, a failli causer la disparition du faucon pèlerin. S’accumulant dans les tissus de ses proies, le produit altérait le système reproducteur du faucon. Le problème persiste encore aujourd’hui puisque d’autres pesticides néfastes continuent d’être utilisés.

B3D7E

La pharmacopée

L’être humain utilise depuis des milliers d’années des parties d’animaux pour se soigner. Les os de tigres, les hippocampes séchés et les vésicules biliaires d’ours noirs se retrouvent encore de nos jours dans la pharmacopée asiatique. L’efficacité thérapeutique de certains ingrédients d’origine animale est contestée et leur utilisation représente une menace certaine pour la biodiversité.

K6A3Y

Le marché des souvenirs de voyage

De nombreux objets vendus comme souvenirs de voyage sont fabriqués à partir d’animaux. Les autorités frontalières n’interceptent qu’un faible pourcentage des marchandises illégales du commerce international. En moins de 50 ans, les éléphants d’Afrique sont passés de près de trois millions à quelques centaines de milliers en raison du commerce intensif de leur ivoire.

K3A6F

Les conflits armés

Les conflits armés n’ont pas que des conséquences sur les êtres humains, mais sur la faune et ses habitats aussi. Durant la guerre civile de 1994 au Rwanda, plus de 700 000 réfugiés ont été contraints de s’installer à la limite du parc national des Virunga. Près de 35 km² de forêt ont servi de matériaux de construction pour leurs camps de fortune, menaçant l’habitat des quelques populations restantes de gorilles.

F8V9M
F8K3R

L’utilisation intensive des énergies fossiles

L’augmentation des activités industrielles et l’utilisation intensive des énergies fossiles favorisent la libération d’agents polluants, comme les gaz à effet de serre, et causent un réchauffement climatique à l’échelle planétaire. Des milliers d’espèces migrent peu à peu vers des régions plus nordiques, comme le renard roux qui envahit le territoire de son petit cousin, le renard arctique.

B4U8Q

Le marché des animaux de compagnie exotiques

Le marché mondial des animaux de compagnie exotiques se chiffre en milliards de dollars et les élevages ne suffisent pas à répondre à la demande. Des centaines de milliers de perroquets et de passereaux sauvages sont capturés chaque année pour être vendus en Asie, en Europe et en Amérique. Durant le voyage, beaucoup meurent de soif ou d’asphyxie.

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L’introduction d’espèces envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces dont l’introduction ou la propagation menace l’environnement. N’ayant pas de prédateurs naturels, elles se répandent et nuisent à l’équilibre écologique des régions où elles s’établissent. Nous côtoyons plusieurs espèces exotiques au Canada; l’étourneau sansonnet et le longicorne asiatique sont parmi les plus connues.

K6A3Y

La pharmacopée

L’être humain utilise depuis des milliers d’années des parties d’animaux pour se soigner. Les os de tigres, les hippocampes séchés et les vésicules biliaires d’ours noirs se retrouvent encore de nos jours dans la pharmacopée asiatique. L’efficacité thérapeutique de certains ingrédients d’origine animale est contestée et leur utilisation représente une menace certaine pour la biodiversité.

A4D7A

La chasse à la viande sauvage

En Afrique, la viande de singe, de gazelle ou d’autres gibiers est souvent moins chère et plus accessible que la viande domestique. La chasse incontrôlée de ces animaux sauvages menace leur survie à long terme. Le phénomène est d’autant plus alarmant qu’une partie de cette viande sert à alimenter les marchés mondiaux.

V4U9H

Les coupes forestières massives

Certains grands mammifères, comme le caribou, le tigre et l’éléphant, vivent dans des territoires naturels de plus en plus restreints. Des coupes forestières massives morcellent et transforment leurs habitats. Les milieux naturels se voient ainsi amputés de millions d’hectares au profit de l’urbanisation et du développement économique.

V3M5A

L’expansion des villes

L’expansion des villes façonne le paysage et influence le destin de milliers d’espèces vivantes. Certains grands mammifères, comme l’ours, l’orignal ou le tigre, voient leur domaine vital fragilisé par la construction de routes et d’habitations. D’autres parviennent néanmoins à s’adapter, comme la moufette rayée et le raton laveur, qui profitent de la présence humaine et de leurs déchets de table.

K3A6F

Le marché des souvenirs de voyage

De nombreux objets vendus comme souvenirs de voyage sont fabriqués à partir d’animaux. Les autorités frontalières n’interceptent qu’un faible pourcentage des marchandises illégales du commerce international. En moins de 50 ans, les éléphants d’Afrique sont passés de près de trois millions à quelques centaines de milliers en raison du commerce intensif de leur ivoire.

S9M9D

Le commerce des vêtements et accessoires

Le commerce de vêtements pourrait bien porter un coup fatal à de nombreuses espèces animales. Dans les années 1960, le marché de la fourrure des grands félins, prisée pour la confection de manteaux haut de gamme, avoisinait les 30 millions de dollars américains. Aujourd’hui, il est réglementé par des conventions, mais continue d’être l’objet d’activités illégales.

S5V9W

Le rejet de matières polluantes dans l’eau

Les cours d’eau, habitats d’une impressionnante diversité animale, sont contaminés par une quantité de déchets déversés par l’humain. Briquets, brosses à dents et autres objets ont été retrouvés dans l’estomac d’animaux marins, dont les tortues luths. Confondant les sacs de plastique avec les méduses, les tortues avalent ces matières polluantes et bloquent ainsi leur système digestif.

B3D7E

L’utilisation d’herbicides et d’insecticides

L’utilisation d’herbicides et d’insecticides entraîne des dommages collatéraux importants sur la faune. Le pesticide DDT, interdit du Canada depuis 1971, a failli causer la disparition du faucon pèlerin. S’accumulant dans les tissus de ses proies, le produit altérait le système reproducteur du faucon. Le problème persiste encore aujourd’hui puisque d’autres pesticides néfastes continuent d’être utilisés.

F8V9M

Les conflits armés

Les conflits armés n’ont pas que des conséquences sur les êtres humains, mais sur la faune et ses habitats aussi. Durant la guerre civile de 1994 au Rwanda, plus de 700 000 réfugiés ont été contraints de s’installer à la limite du parc national des Virunga. Près de 35 km² de forêt ont servi de matériaux de construction pour leurs camps de fortune, menaçant l’habitat des quelques populations restantes de gorilles.

K3D6A

L’acidification des océans

Plus de 25 millions de tonnes de gaz carbonique se mélangent quotidiennement à l’eau de mer, provoquant l’acidification des océans et la fragmentation des grands récifs. Tout ceci se répercute sur l’ensemble des espèces marines, par exemple les poissons-clowns, qui peinent désormais à se cacher dans les récifs coralliens désagrégés.

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Patrick Doyon

Illustrateur

Depuis la fin de ses études en design graphique, Patrick Doyon explore l'image, qu'elle soit animée ou pas. Son travail d'illustrateur et d'animateur a été récompensé par plusieurs prix et distinctions, notamment par une mise en nomination aux Oscars 2012 pour son court métrage Dimanche et un Prix du Gouverneur Général du Canada 2015 (catégorie Livre illustré) pour le livre jeunesse Le Voleur de sandwichs.

doiion.com

Patrick Paré

Biologiste et directeur Conservation et Recherche

Le biologiste Patrick Paré dédie sa vie professionnelle à la conservation des espèces menacées. Stimulé par la présence de plus de 1 000 animaux au Zoo de Granby, son lieu de travail, il poursuit l'objectif de sensibiliser la population aux beautés de la nature et à sa fragilité, puis d'encourager l'action citoyenne et corporative pour la préservation de la biodiversité.

zoodegranby.com
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Cette collection a été conçue en partenariat avec le Zoo de Granby. L'auteur, Patrick Paré, y est directeur Conservation et Recherche.

zoodegranby.com

La réalisation de cette collection à été rendue possible grâce au soutien financier du Ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec dans le cadre de son programme NovaScience.

ECONOMIE.GOUV.QC.CA
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